Enseignement de promotion sociale

"Ensemble construisons notre avenir"

AMEPS 1930

L’école a un passé riche en événements mais reste résolument ouverte vers l’avenir.
Si en 1904, la construction est entreprise par des frères français des écoles chrétiennes, chassés de France par la loi COMBES(1) (1903), les Belges du cru aident à fournir l’intendance logistique.
École d’ingénieurs (ECAM Lyon(2)), elle accueille essentiellement des étudiants d’outre-Quiévrain jusqu’à la Guerre 40-45. Durant cette période, elle est occupée par l’envahisseur. En 1959, les frères des Écoles Chrétiennes du district Sud Belge reprennent la responsabilité des bâtiments et en font une école secondaire technique qui comprend jusqu’à 750 élèves.
C’est à cette époque que l’école du soir s’ouvre en proposant des formations techniques (mécanique, dessin, électricité et électronique). En 1964, une section Monitorat pour stations en plein air donnera naissance à l’école d’Éducateurs socioculturels qui deviendra une section d’Éducateurs Spécialisés.
En 1990, un graduat en Tourisme et Loisirs est ouvert. Toujours en recherche de former des étudiants au plus haut niveau, un post-graduat en A.E.M.O et un post graduat en Management Marketing Touristique sont organisés (Niveau BAC +5). L’école organise des activités d’enseignement à la demande ou à la carte suivant différents programmes d’intégration sociale et de conventions.

(1)Loi déposée par le député COMBES au parlement français qui interdit tout enseignement aux congrégations religieuses sur le territoire français. Émile COMBES (1835-1921) Docteur en théologie, docteur en médecine.
Principal dirigeant du radicalisme, Émile Combes est élu sénateur de la Charente-inférieure en 1885 et devient, en 1893, président du tout nouveau groupe parlementaire de la Gauche Démocratique.
En 1895, il entre dans le cabinet Léon Bourgeois comme ministre de l'Instruction Publique.
De 1902 à 1905, président du Conseil, il développe le "combisme", politique militante et anticléricale du Bloc des gauches.
En 1905, le ministère Combes est renversé après "l'affaire des fiches". Combes se retire alors dans une demi-retraite, demeurant sénateur jusqu'à sa mort en 1921, présidant le parti radical en 1911-1912 et ne jouant plus aucun rôle actif en dépit de sa présence comme ministre d'État dans le cabinet d'Union nationale d'Aristide Briand de 1915 à 1916.
(2)ECAM : École d’ingénieur Électromécanique organisée par les frères des Écoles Chrétiennes